Un Jour Meilleur Viendra Lyrics & Chords By Mafia Trece

J'en ai la rage c'est trop
j'ai meme plus de cash pour le metro
l'etat me teste a grand coup de lettres, j'ai meme plus de
veste, l'huissier me montre ses crocs
seul et mon balot, rien dans les poches, errant sans but,
je vois des femmes qui s'jettent a l'eau et pour leurs
proches finissent en putes
j'aimerais l'aimer, lui tendre la main, mais sans le ble,
y'a pas de lendemain
j'lui adresse un sourire loin d'etre hautain,
au moins ca fait du bien.
je continue ma route allant au gre des vents,
les gens m'degoutent,
tu peux crever devant,
mais sans argent ils en ont rien a foutre.
je vois des coeurs en larmes, des meres en pleurs,
des pays ou regnent la terreur.
les jeunes prennent l'arme, pour eux c'est l'heure,
dieu ait leur ame, les filles se meurent.
non, non, je sais que c'est pas gai,
y'a plus de vent dans la voile, on s'fra pas larguer,
jusqu'a ce que vienne l'etoile on paguaie.
mais quoi qu'on dise c'est dans la mouise qu'on realise
qui sont les G's, qui sont les bitchs,
car quand t'es riche t'idealise,
parfois y a pleur, parfois y a dra,
parfois le bonheur semble etre ingrat,
ne pas baisser les bras,
en attendant Un Jour Meilleur Viendra
Refrain:
tu me demandes pourquoi parfois le soir je pleure,
pourquoi la rage me prend,
pourquoi parfois j'ai mal au coeur,
non, non, je sais que c'est pas gai,
y a plus de vent dans la voile, on s'fra pas larguer,
jusqu'a ce que vienne l'etoile, on paguaie.
quand j'etais petit j'revais de gangsters,
j'revais de meurtres, de gangs, de bandits,
depuis q'jai vu la guerre,
je reve de fleurs, de fun, de ghandi.
une tres grosse partie de ma famille,
au vietmine ont peri sous les bombes,
mes cousins crient famine,
sautent sur les mines et multiplient les tombes.
la-bas ma race est haie,
j'suis un metis du champ de bataille,
fils de GI ou de spai,
au pays on me traite comme du betail,
ici je vis au milieu de fafs,
qui revent de m'voire cloue a terre,
ils croient qu'je vient voler leur taf,
qu'il faut m'boucler dans un charter.
ya trop de pressions, de lesions,
me laisse un gout amer de peine.
nulle part c'est ma maison, meme si j'degoute,
au moins ma mere elle m'aime.
j'jette mon treillis,
j'enfile mes tongs a la recherche des bonnes ondes,
j'ai plus d'ennemis car mon pays c'est devenu le monde.
meme si quand j'etais petit,
j'revais de meurtres, de gangs, de bandits,
maintenant j'parcours la terre,
je reve de fleurs, de fun, de ghandi.
par les monts et les fleuves,
qu'il y ait des demons ou qu'il pleuve,
j'preche la paix, c'est mon epreuve, et seme l'amour
dans mes oeuvres.
Refrain:
tu me demandes pourquoi parfois le soir je pleure,
pourquoi la rage me prend,
pourquoi parfois j'ai mal au coeur,
non, non, je sais que c'est pas gai,
y a plus de vent dans la voile, on s'fra pas larguer,
jusqu'a ce que vienne l'etoile, on paguaie.
au karpla, je veux pas finir pour un nesbi de zeutla,
je zieute la teci, ces ceuvis me poussent a faire de faux pas.
que dieu me preserve du mal, me guide,
les interdits incitent l'envie de l'illicite
a force de dire qu'il faut pas.
stop, j'prends un moment, mes morts me manquent.
si j'dois canner, quitte ou double,
autant braquer une banque.
j'matte le ciel, vois le soleil, je garde espoir, non,
aujourd'hui je veux pas partir,
j'ai tellement de choses a voir,
que me regarder dans le miroir.
des pyramides d'egypte au temple bouddhiste,
connaitre leur conte et vite,
construire son reve a la sueur du front s'merite.
pas besoin de palace, ni de gar-ci havanne,
ni tasse au bras qui s'pavanne,
mon kif, au soleil avec ma femme, meme dans une cabane.
on essaie de nous endormir avec des fables, en vain!
j'pete un cable, enfin,
pour rester sage besoin d'une plage au sable fin.
j'me fous qu'on me dise dingue,
m'traite de bamboula sous le baobab,
pendant que mes G's flinguent,
j'fume le bambou comme un nabab.
Refrain:
tu me demandes pourquoi parfois le soir je pleure,
pourquoi la rage me prend,
pourquoi parfois j'ai mal au coeur,
non, non, je sais que c'est pas gai,
y a plus de vent dans la voile, on s'fra pas larguer,
jusqu'a ce que vienne l'etoile, on paguaie.